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Traitement des déchirures du ménisque chez le chien et le chat à la clinique ABVET : Diagnostic, intervention et suivi


Les ménisques, structures essentielles au bon fonctionnement de l’articulation du genou (grasset chez le chien), jouent un rôle clé dans la stabilité et le confort articulaire. Situés entre le fémur et le tibia, ces disques de fibrocartilage en forme de « C » agissent comme des amortisseurs, répartissant les charges, lubrifiant les surfaces articulaires et contribuant à la stabilité du grasset. Chaque articulation comprend deux ménisques : le ménisque médial et le ménisque latéral. Ils sont maintenus en place par des ligaments robustes attachés au tibia, au fémur, ainsi qu’à la capsule articulaire.

Causes des déchirures méniscales

Les déchirures méniscales sont fréquemment associées à une rupture du ligament croisé crânial (LCCr), une pathologie fréquente chez le chien. Les statistiques montrent que 33 % à 77 % des cas de rupture du LCCr présentent des lésions méniscales concomitantes. Les ménisques peuvent également se déchirer dans les semaines ou mois suivant une chirurgie réparatrice du LCCr, comme la TPLO (ostéotomie de nivellement du plateau tibial) ou la CBLO (ostéotomie basée sur l’angle CORA).

Le ménisque médial est plus souvent touché en raison de sa fixation ferme au tibia, ce qui le rend plus vulnérable aux contraintes mécaniques anormales. Ces contraintes, résultant de l’instabilité causée par la rupture du LCCr, peuvent provoquer différents types de lésions :

  • Déchirures verticales.
  • Déchirures longitudinales (en anse de seau).
  • Déchirures radiales.
  • Écrasements et lésions dégénératives.
  • Ces lésions engendrent douleur, inflammation et dysfonctionnement articulaire, impactant directement la qualité de vie de l’animal.


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    Symptômes et reconnaissance des déchirures méniscales

    Les signes cliniques d’une déchirure méniscale incluent :

  • Une boiterie soudaine ou une suppression d’appui sur un membre postérieur.
  • Un clic audible lors de la marche ou des mouvements du grasset.
  • Une aggravation de la boiterie après une chirurgie du LCCr, suggérant une déchirure survenue secondairement.
  • Ces symptômes nécessitent une consultation vétérinaire spécialisée pour évaluer l’état du ménisque et déterminer l’intervention nécessaire.

    Diagnostic des déchirures méniscales à la clinique ABVET

    Examen clinique
    Le diagnostic commence par un examen orthopédique complet. Le vétérinaire recherche une instabilité articulaire, un clic méniscal, ou une douleur localisée au grasset. Les antécédents médicaux, notamment une rupture récente du LCCr, orientent également le diagnostic.

    Imagerie médicale

  • Radiographie : Bien que les lésions méniscales ne soient pas visibles sur les radiographies, celles-ci permettent d’exclure d’autres pathologies osseuses ou articulaires.
  • Arthroscopie : C’est l’outil de choix pour visualiser directement les ménisques et détecter des lésions. Peu invasive, l’arthroscopie permet également de traiter les déchirures immédiatement après leur identification.
  • IRM (optionnel) : Dans certains cas complexes, l’imagerie par résonance magnétique peut être utilisée pour évaluer les tissus mous de l’articulation.
  • Traitement des déchirures méniscales à la clinique ABVET

    Le traitement des déchirures méniscales varie en fonction de la gravité et du type de lésion. L’objectif principal est de préserver la fonction articulaire et de minimiser les risques d’arthrose à long terme.

    Exérèse partielle du ménisque

    Pour les lésions localisées, telles que les déchirures en anse de seau, une méniscectomie partielle est réalisée. Cette intervention consiste à retirer uniquement la partie endommagée du ménisque, préservant ainsi sa fonction amortissante et stabilisatrice.

    Méniscectomie totale

    Dans les cas de lésions sévères, comme un écrasement ou une dégénérescence complète, une méniscectomie totale peut être nécessaire. Bien que cette intervention supprime totalement le ménisque, elle permet d’éliminer la source de douleur et d’instabilité.

    Relâchement méniscal

    Cette technique, appelée “meniscal release”, est utilisée pour diminuer les contraintes sur le ménisque restant. Elle est souvent employée en complément d’autres interventions, notamment pour prévenir de futures lésions.

    Suivi post-opératoire

    Après l’intervention, un programme de rééducation est mis en place pour assurer une récupération optimale :

  • Repos strict : L’animal doit éviter les activités intenses pendant les premières semaines.
  • Physiothérapie : Des exercices contrôlés aident à restaurer la mobilité et à renforcer les muscles autour du grasset.
  • Médication : Des anti-inflammatoires et des analgésiques sont administrés pour gérer la douleur.
  • Pronostic après traitement des déchirures méniscales

    Les résultats post-opératoires sont généralement excellents. La plupart des animaux retrouvent une mobilité normale dans les jours qui suivent l’intervention. Cependant, malgré la prise en charge, un processus arthrosique peut se développer à long terme. Pour limiter cet impact, divers traitements palliatifs sont disponibles :

  • Anti-inflammatoires : Réduisent la douleur et l’inflammation.
  • Chondroprotecteurs : Protègent les cartilages articulaires restants.
  • Plasma enrichi en plaquettes (PRP) : Favorise la régénération des tissus articulaires.
  • Cellules souches : Utilisées pour leurs propriétés régénératrices et anti-inflammatoires.
  • Prévention des lésions méniscales

    Bien que toutes les déchirures ne puissent être évitées, certaines mesures peuvent réduire le risque :

  • Surveillance des chiens à risque : Les races prédisposées à la rupture du LCCr (Labradors, Boxers, Rottweilers) doivent faire l’objet d’un suivi régulier.
  • Gestion du poids : L’obésité augmente les contraintes articulaires, favorisant les lésions.
  • Activité contrôlée : Les exercices intensifs ou répétitifs doivent être évités, surtout pour les jeunes chiens en croissance.
  • Diagnostic précoce : Toute boiterie persistante doit être évaluée rapidement pour éviter une aggravation des lésions.
  • Avancées dans le traitement des déchirures méniscales

    Les techniques de traitement des déchirures méniscales continuent d’évoluer. À la clinique ABVET, les innovations telles que l’arthroscopie assistée par robot et les implants méniscaux artificiels offrent de nouvelles perspectives. Ces approches visent à restaurer la fonction articulaire tout en réduisant les complications à long terme.

    Conclusion

    Les déchirures méniscales, bien que fréquentes et souvent douloureuses, peuvent être efficacement traitées grâce à des techniques modernes et une prise en charge précoce. À la clinique ABVET, chaque cas est traité individuellement, avec un diagnostic précis et des solutions adaptées aux besoins spécifiques de chaque animal. Si votre compagnon présente des signes de boiterie ou d’inconfort articulaire, une consultation spécialisée est essentielle pour lui offrir une qualité de vie optimale.

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